Dans la baie, la mer lisse et blanche du reflet du soleil : on dirait une patinoire.
Un voilier ancien, à la coque et aux voiles bleues. Il est posé tranquille, peut-être parce que les pirates font la grasse matinée.
Dans l’anse du Port du Manteau, des pêcheurs immobiles veillent leurs cannes à pêche.
Un bougainvillée violet. Grandement déployé.
Des ipomées si joliment bleues.
Des lauriers-rose aussi grands que des arbres.
Des lis de mer au bout des Sablettes.
Des amis qu’on croise. On en profite pour les inviter à déjeuner un prochain dimanche.
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 159
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Le butin de la balade.
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Donner.
Faire goûter à un ami du petit épeautre. Il trouve ça bon et demande où on peut en trouver. Lui offrir le paquet d’avance qu’on a dans le placard et qui vient d'un moulin du Luberon.
Préparer une salade de pâtes pour le midi afin que les deux petits, euh, ils ne sont plus petits du tout maintenant et ils sont capables de repeindre la façade de la maison qui donne sur la rue…. Affamés, ils se régalent du mélange pâtes, olives noires, tomates, basilic. L’un d’un dit : « Elles sont rudement bonnes, ces pâtes. Et j’en ai jamais vu avec cette forme d’anneau. Où est-ce que tu les trouves ? ». Sortir du placard un paquet de pâtes qu’on a ramené de Ligurie et lui donner.
Rencontrer au marché, devant l’étal du marchand de légumes bio, une collègue qui fait aussi ses courses. Au moment où on sort du caddy les petits sacs en tissu qu’on a cousus, elle s’exclame : « Ah, les voilà les fameux sacs dont tu parlais… ah oui, c’est pratique. Il faudrait que je m’en fasse pendant les vacances.» Et on lui en donne un pour qu’elle y mette ses courgettes et, par-dessus, la laitue.