Reçu ce texte. Je le partage avec vous ce matin ; ce partage est mon bonheur du jour :
"Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine.
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d’une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l’obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Et je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’apporterai le soulagement, quand on verra la douleur.
Et j’offrirai des motifs de joie là où il n’y a que tristesse.
J’inviterai à marcher celui qui a décidé de s’arrêter…
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés."
Abbé Pierre
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 61
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Un beau texte de l’Abbé Pierre.
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Le parfum de la fleur d’oranger à La banque.
Parmi les orangers plantés dans le jardin de La banque, le nouveau musée de Hyères, certains portent de nombreux fruits et d’autres sont encore en fleurs. Alors, comment ne pas avoir envie de s’approcher pour respirer ce parfum incomparable de la fleur d’oranger ? Une dame, à l’autre bout du carré, voyant ce qu’on est en train de faire, tenir d’une main la fleur et approcher le visage pour la respirer, arrive à petits pas. Sans qu’elle ait besoin de dire un mot, elle vient au plus près, se hausse sur la pointe des pieds, s’appuie fermement sur sa canne et tend son visage. On penche au mieux la branche vers elle. Elle respire profondément le parfum, ferme les yeux puis les ouvre et sourit. De sa main libre, elle fait un geste qui indique qu’elle a bien reconnu cette senteur qui, certainement, lui a toujours été familière et qui l’émeut au point que les mots restent tus. Elle s’éloigne alors. Dans le carnet, on écrit : le parfum de la fleur d’oranger.