Nième relecture.
Magnificence de ce roman qui commence par : « C’est fini. »
Quelques passages, toujours relus avec émotion, dans cette édition Folio n° 373, qui a remplacé une ancienne édition égarée lors d’un voyage parce que, certainement là où on passait, quelqu’un avait besoin de ce livre : pages 38, 101, 107, 132, 177, 180, 213, 247, 319, 321, 351, 363, 370, 374.
Et à chaque fois, bien que je le sache, bien que je l’ai déjà lu et relu et relu, que je connaisse l'histoire par cœur, mon cœur se serre à la lecture de la page 386, je m'arrête un bon moment après avoir posé le livre sur mes genoux, et puis je continue jusqu'au bout.
Je vais passer l’été avec Romain Gary.
LIRE - Page 8
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Un été avec Romain Gary : La Promesse de l’aube
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Les sanglots longs des violons de l’automne.
Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon cœur
D’une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure ;
Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine, Chanson d’automne, in Poèmes saturniens, Ed. Livre de Poche, n° 74, présenté par Léo Ferré, notes de Jacques Borel, 1961, p. 69