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LIRE - Page 7

  • Des bibliothèques et des bibliothécaires.

    Je ne dirai jamais assez ma vénération des bibliothèques et des bibliothécaires, des librairies et des libraires.
    Ainsi, l’autre jour, après avoir traversé la rade en bateau, remonté le cours Lafayette et fait quelques emplettes au marché (coriandre, basilic, tapenade et jolis gerberas), je me suis arrêtée à la médiathèque Chalucet (Toulon), pour rendre quelques livres (biographie de Marguerite Yourcenar par Henriette Levillain, Œuvres complètes de Virgile en édition La Pléiade, « Je marche donc je pense » de Roger Pol-Droit), et emprunter « Les sept divinités du bonheur » de Keigo Higashino, réservé depuis quelques temps. Je dois continuer à attendre pour « Avec les fées », de Sylvain Tesson : il y a encore trois personnes avant moi. J’ai tout mon temps car il y a toujours à lire, n’est-ce pas ? Lire, c’est ce que j’ai fait en attendant ensuite mon tour pour renouveler mon inscription car devant moi, une famille entière s’inscrivait. N’habitant pas Toulon (l’inscription est gratuite pour les Toulonnais), ma participation est de 10 euros pour l’année.
    Puis, j’ai tranquillement marché jusqu’à la médiathèque du Pont du Las pour récupérer « Les ombres de Bombay », d’Abir Mukherjee. Ce dernier livre vient de paraître. J’en avais parlé avec la bibliothécaire avant même sa publication et elle l’avait non seulement inscrit sur la liste des prochaines commandes, mais m’avait promis de me mettre en premier sur la liste des réservations. Chose faite, ce dont je l’ai chaleureusement remerciée !
    En tenant sous le bras ce livre qui me mènera dans l’Inde des années 1920 pendant quelques bonnes soirées, j’ai demandé s’il était prévu que la médiathèque achète « Le couteau », de Salman Rushdie. La bibliothécaire vérifie les commandes en cours et m’assure qu’il le sera aussi dans cette médiathèque (les médiathèques de Toulon sont en réseau), me faisant remplir le cahier de suggestions.
    Et de papoter sur Salman Rushdie, sur la littérature, sur Paul Auster, sur les livres, sur le calme aussi qui règne dans ce lieu préservé.
    Je suis rentrée en ayant dans mon panier de la nourriture, des fleurs et des livres.

  • Les livres aident à vivre, pique-nique en dépit de la pluie

    Dédicace à Cultura : Une belle journée au milieu des livres, à parler livres, à rencontrer des gens souriants qui ont sous les bras trois ou quatre livres déjà et qui continuent à être curieux d’autres livres, à regarder les enfants aller et venir dans le rayon qui leur est dédié, certains repartant portant un livre qui est presque de leur dimension… Oui, les livres aident à vivre.

    Pique-nique en dépit de la pluie : Il pleut ? Tant pis ! Le pique-nique prévu aura lieu malgré tout ! A l’intérieur, on se sert tous autour de la table, d’autres s’assoient sur les canapés et on leur approche une table basse… On papote, on partage, on prévoit le prochain pique-nique sans se poser la question du temps puisque de toute façon, on sait comment faire s’il pleut : comme les oisillons dans leur nid, on se serre tous les uns contre les autres.