Le matin, Faire face à la perversion, le dernier livre de Lytta Basset, théologienne qu’on lit depuis des années et dont le sous-titre est : Des ressources spirituelles inattendues.
Dans le sac à main, le journal quotidien et le Nouveau Testament.
Le soir, Je reste roi de mes chagrins, de Philippe Forrest qui porte en exergue cette citation de Georges Bataille : « Seul m’entend celui dont le cœur est blessé d’une incurable blessure, telle que jamais nul n’en voulut guérir », en alternance avec Les étoiles s’éteignent à l’aube, de Richard Wagamese, dont la première phrase est : « Il fit sortir la vieille jument de l’enclos et la mena jusqu’au portail qui donnait sur le champ. »
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Livres du matin / du sac à main / du soir.
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Moisson.
Pouvoir être chez soi à l’abri de la tempête, tricotant et écoutant une émission de radio sur François Cheng.
Commander deux mérévilles au cas où il faudrait en donner encore une.
Lire un beau livre de Marion Muller-Collard, Le plein silence (1) et recopier pour vous un passage :
Au seuil de ta demeure
que j’ai trouvée en moi
je sais qu’être accompli
signifie
être capable
d’infinis recommencements
Y reprendre aussi la citation qu’on y a aperçu en le feuilletant de Robert Juarroz(2), ce qui en a provoqué l’achat :
Abandonner sa biographie
et ne pas reconnaître ses propres données,
c’est alléger la charge pour le voyage.
Puis faire de la soupe : haricots verts, épinards, poireaux, carottes, courge, pommes de terre, oignons.
(1) Marion Muller Collard, Le plein silence, Aquarelles de Francine Carillo, Ed. Labor et Fides, p. 84
(2) Roberto Juarroz, Douzième poésie verticale