Le matin, Une journée particulière, de Caroline Eliacheff, à propos de Françoise Dolto.
Dans le sac à main, La fraîcheur de l’herbe, d’Alain Corbin.
Le soir, L’appel du coucou, de Robert Galbraith, en alternance avec le dernier Donna Leon, Les disparus de la lagune.
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Livre du matin / Livre du sac à main / Livre du soir.
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La transparence du matin.
Dans son livre magnifique, Nourrir sa vie, François Jullien emploie une expression marquante : arriver à la « transparence du matin » (page 20, Points Essais).
Qu’est-ce que la transparence du matin ? On est resté page 20 pendant plusieurs semaines. S’agit-il d’un matin d’été, ou d’hiver, ou de printemps ou d’automne ? Y a-t-il des matins plus transparents que d’autres ? Peut-être... Certains d’entre eux ont pu être des repères. On prendra l’exemple de celui d’un jour d’août, au sommet du Lachens. Près de rochers bordés de lavande. L’air était léger. Sa pureté palpable, jusqu’à rendre le ciel tout enveloppant. Il était aisé d’être en cohérence avec son élan vital.
Ici, il a fallu plusieurs dizaines d’années pour se diriger vers cette transparence car le "délestage" (le mot est aussi de François Jullien) a été bien plus long qu’on ne pensait, d’autant que des imprévus multiples ont fait naître des ralentissements voire, parfois, des bouchons. Il ne faut pas leur en vouloir, à ces imprévus : ils ont aussi apporté leur pierre à l’édifice.
On est assez proche maintenant, de cette transparence. On en est à une sorte de simplicité qui n’est pas encore pleine mais on vit sans fard, sans agitation, sans faire-valoir ; on ne se sent ni en retard, ni en avance, ni débordée ni débordante.
Le chemin se poursuit.