Un matin très tôt, alors qu'on allume la radio, on tombe le Concerto n°3 de Beethoven. Si on reconnait tout de suite le concerto, on hésite sur l’interprète. On s’arrête alors sur un parking pour être tout à l’écoute. Ce doit être Rubinstein. Oui, ce doit être lui car on sent que le pianiste n’est pas un exécuteur de notes mais l’interprète d’un souffle. Une fois le morceau fini, on annonce qu’il s’agit d’un extrait de concert de 1945, avec Toscanini au pupitre et… Rubinstein au piano.
Quand on reprend la route, on réécoute le morceau dans la version de Clara Haskil. On a le temps pour Emil Gilels. On réécoutera Rubinstein ce soir.
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Beethoven, Arthur et Arturo.
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Moisson.
Alors qu’on longe en voiture la Plage dorée entre Bandol et Sanary, s’arrêter, se garer, descendre sur le sable et y rester un moment avant de repartir.
Repérer la première clématite Armandii en fleurs.
Se régaler à poursuivre la lecture de la correspondance de Stefan Zweig et Romain Rolland. C’est la lecture du matin.
Montrer à une jeune collègue qui apprend à tricoter comment changer de pelote de laine sans faire le moindre nœud.
Etre là, près de quelqu’un qui vit une épreuve. Lui dire qu’on sera là tout le temps qu’il faudra parce qu’on sait que ce sera long.
Etre accompagnée par quelqu’un quand il faut s’occuper d’un problème grave. Lui dire merci et s’entendre répondre qu’il sera là tant qu’il le faudra.
Au rez-de-chaussée de la maison, faire un grand ménage de Printemps.
Ecouter les concertos n°3 et n°4 de Beethoven.
Ecrire quatre pages.
Prendre le café du midi sur la terrasse, parce qu’il commence à faire doux.