Lire, c’est faire jouer une symphonie dans le cerveau. Le plaisir, la nuance et la profusion d’instruments de musique, sans compter le nombre de musiciens, la personnalité du chef d’orchestre et l’art du compositeur. Un chercheur, Stanislas Dehaene, a baptisé « boîte aux lettres du cerveau » la région du cerveau spécialisée dans la reconnaissance des lettres.
Voilà déjà de la poésie, n’est-ce pas ?
C’est sur cela que je m’arrête dans cet article du Monde consacré à la lecture et dans lequel le constat est encore fait sur la diminution du temps qui lui est consacré chaque jour…
Lire est un bonheur ! Lire est un garde-fou contre la barbarie du monde ! Lire, c’est prendre son temps !
Alors, propageons l’empathie et lisons !
Je poursuis ma lecture du beau journal d’Albert Strickler. Je relis « Soit un monde à toi-même » de Dominique Fernandez car j’aime lire une deuxième fois, tout de suite après la première lecture, un livre que j’ai beaucoup aimé. Je termine la relecture des "Vagues", de Virginia Woolf en comparant le texte original en anglais et les différentes traductions en français (j'ai commencé il y a plusieurs mois).
Et presque chaque soir, je lis un poème, ou un passage d’un poète. En ce moment, le si grand Rimbaud.
Le Monde, édition du 20 octobre 2025 , Pascale Santi : « Comment la lecture enclenche une véritable symphonie dans le cerveau »
rimbaud
-
Symphonie dans le cerveau
-
Livres du matin/du sac à main/du soir.
Le matin, un très beau livre de Tzvetan Todorov, Insoumis dans lequel l’auteur évoque les figures d’Etty Hillsum, Boris Pasternak, Germaine Tillon, Nelson Mandela…
Dans le sac à dos, les poésies de Rimbaud après qu’on ait pu voir (avant la panne) une magnifique émission sur le poète. Dans les Poésies :Comme je descendais les fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs,
Des peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux couleurs.
Ailleurs, dans Les ponts :
"Des ciels gris de cristal."
Ailleurs encore dans Une saison en enfer :
« Elle est retrouvée !
- Quoi ? – L’Eternité
C’est la mer mêlée
Au soleil. »
Le soir, L’arbre monde de Richard Powers, en alternance avec Les roses de la nuit d’Arnaldur Indridasson.