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rimbaud

  • Livres du matin/du sac à main/du soir.

    Le matin, un très beau livre de Tzvetan Todorov, Insoumis dans lequel l’auteur évoque les figures d’Etty Hillsum, Boris Pasternak, Germaine Tillon, Nelson Mandela…

    Dans le sac à dos, les poésies de Rimbaud après qu’on ait pu voir (avant la panne) une magnifique émission sur le poète. Dans les Poésies :

    Comme je descendais les fleuves impassibles,
    Je ne me sentis plus guidé par les haleurs,
    Des peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
    Les ayant cloués nus aux poteaux couleurs.

    Ailleurs, dans Les ponts :
    "Des ciels gris de cristal."

    Ailleurs encore dans Une saison en enfer :

    « Elle est retrouvée !
    - Quoi ? – L’Eternité
    C’est la mer mêlée
    Au soleil. »


    Le soir, L’arbre monde de Richard Powers, en alternance avec Les roses de la nuit d’Arnaldur Indridasson.

  • Passer la matinée avec François Cheng pour s'ouvrir au monde.

    Passer plusieurs matinées avec François Cheng à lire son beau livre intitulé De l’âme.
    Juste après le petit déjeuner, puisqu’on est en vacances pour quelques jours.
    Dans les salles d’attente des médecins, puisqu’on a pris des rendez-vous au moment où on est disponible.
    Sur le ponton, en attendant le bateau pour traverser la rade dans un sens et dans l’autre.
    En lisant la sixième lettre avant la troisième, etc.

    Comme à chaque fois qu’on lit ce poète, c’est fulgurant. A tel point qu’on a repris, après l’avoir perdue pour utiliser pendant plusieurs années des petits post-it de couleurs vives afin de marquer quelques passages, l’habitude de souligner des mots, de les encadrer, de faire en haut de la page une petite astérisque.
    Ainsi, au coin de la page 48, on écrit de biais : Pierre-Jean Jouve, Bachelard, Rimbaud.
    Page 28, on a souligné : « Le vouloir-vivre ».
    Page 29 : « le désir d’être ».
    Page 34 : « Vers un Ouvert ». On venait justement de parler avec quelqu’un qui nous est cher de l’amplitude à donner à sa vie en faisant fi de tous les totalitarismes familiaux ou affectifs.
    Allons donc vers l’Ouvert.