Le matin, un très beau livre de Tzvetan Todorov, Insoumis dans lequel l’auteur évoque les figures d’Etty Hillsum, Boris Pasternak, Germaine Tillon, Nelson Mandela…
Dans le sac à dos, les poésies de Rimbaud après qu’on ait pu voir (avant la panne) une magnifique émission sur le poète. Dans les Poésies : Comme je descendais les fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs,
Des peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux couleurs.
Ailleurs, dans Les ponts :
"Des ciels gris de cristal."
Ailleurs encore dans Une saison en enfer :
« Elle est retrouvée !
- Quoi ? – L’Eternité
C’est la mer mêlée
Au soleil. »
Le soir, L’arbre monde de Richard Powers, en alternance avec Les roses de la nuit d’Arnaldur Indridasson.
tzvetan todorov
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Livres du matin/du sac à main/du soir.
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Le tableau du jour : Peler des pommes.
Dans la grande cagette, prendre quelques pommes avant d’aller dans la cuisine pour en faire une belle compote parfumée de badiane et de vanille.
Tout en pelant les beaux fruits rouges et jaunes, se souvenir d’un tableau qu’on n’a pas regardé depuis longtemps.
Aller donc chercher dans la bibliothèque un livre de Tzvetan Todorov, Eloge du quotidien ; l’ouvrir à la page du tableau ; le poser contre la crédence.
La reproduction est en noir et blanc, mais on se souvient bien que la femme assise porte une jupe rouge et la petite fille qui la regarde en souriant a, elle, une jupe jaune. Dans leur cuisine aussi, la fenêtre est en hauteur et laisse passer un jour un peu gris. C’est aussi l’automne dans ce tableau de Pieter de Hooch, Femme pelant une pomme.
Et ce sont sans doute ces couleurs, rouge et jaune, qui ont fait surgir ce souvenir ?