20 février 2010. Lire
Après une journée pleine de rumeurs et d’humeurs, d’allers et venues, de mistral glacial, rentrer chez soi.
Tout est calme. Tranquille. Rangé. Serein.
Aller chercher le journal dans l’entrée.
Fermer les rideaux de la chambre.
Allumer les lampes bleues et blanches.
Poser un plateau sur le lit : un bon thé rouge, quelques crakers.
Prendre quelques volumes de poésies : Emerson, Emily Dickinson, Keats, St John Perse.
S’installer.
Accueillir, ravie, les chats qui se lovent bien au chaud.
Et lire jusqu’à une heure avancée de la nuit, sans qu’il y ait un seul bruit tout autour.
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20 février 2012. Relire d'anciens bonheurs du jour :
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12 février 2012. Les mésanges du Montana.
« Les mésanges à tête noire forment de véritables essaims maintenant, tandis que dans nos veines, le sang devient plus fluide sous la lumière qui revient – arbres, oiseaux et humains logés à la même enseigne. Les mésanges babillent, se rassemblent et piaillent, elles bourdonnent, gazouillent, pépient et se chamaillent, certaines entonnent même les deux notes de leur parade nuptiale, et les répètent si inlassablement que je ne peux plus travailler, ne peux plus me concentrer, après ce si long silence de l’hiver » (Rick Bass : Le journal des cinq saisons – février -p. 97, éd. Christian Bourgois).