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Bonheur du jour - Page 807

  • Passer la soirée avec Albert et Etienne

    Passer la soirée à lire Le pays qu’habitait Einstein, d’Etienne Klein.
    Ici, on aime Einstein et c’est avec un grand plaisir qu’on suit Etienne Klein, mais lui est à bicyclette alors qu’ici, on est emmitouflé dans l’étole de laine tissée à la main à Ainhoa par un berger-tisserand et que trois chats sont lovés dans les replis de l’étoffe.
    On ne dissertera pas sur la qualité de ce livre car on n’a pas la qualité d’un critique littéraire ; d’autres le feront évidemment bien mieux. Mais on redira encore une fois notre admiration pour les livres qui viennent quand et où on a vraiment besoin d’eux.
    Dans une vie semée d’étapes, et une étape arrivera prochainement, il fallait se nourrir à propos de la lumière, du mouvement, du passé, voire, du néant, mais aussi, et surtout, surtout, de la liberté et du sens qu’on donne à sa vie.


  • Retrouver des anciennes habitudes.

    Se rhabiller comme on le faisait, en citadine : ressortir le grand manteau noir car il sera bien utile en ce jour de grand froid, et ne pas oublier les gants en cuir.
    Revoir, tout au long du chemin, de la neige et de grandes étendues verglacées : quand on parlera dehors, tout à l’heure, on sait qu’on fera de la buée.
    Retrouver un pas rapide quand on longe la Seine, tout en signalant Notre-Dame au loin et le clocher de la Sainte Chapelle.
    Aimer regarder la ville s’éclairer peu à peu au fur et à mesure que la nuit tombe. Se souvenir qu’on a toujours bien aimé regarder ces fenêtres allumées et imaginer les vies dont elles sont le signal.
    En repartant le soir après une journée bien remplie qui rappelle qu’à Paris, on marche toujours beaucoup, s’arrêter à la Presse prendre le journal pour le lire durant le trajet.