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aller à pied

  • Le long de la ligne de bus.

    Après l’arrivée en train dans une ville, il s’agit de rejoindre le lieu du rendez-vous. On a tout son temps car on est parti tôt : on savait que le train allait longer la mer et on voulait profiter de cette vue sur mer avec la lumière du soleil matinal.
    On repère l’arrêt de bus et le numéro de la ligne. Du doigt, on rejoint l’arrêt qui nous concerne : la quinzième station. Entre la première et la deuxième, il s’agit de suivre le boulevard. On part à pied. A l’arrêt n°2, de nouveau du bout du doigt, on suit le chemin vers le 3ème arrêt. Et on y va à pied. Ainsi de suite. On voit ainsi de jolis bâtiments. Des gens. Des arbres. Des bancs. Des boulevards. Le ciel bleu. La promenade le long de la mer si bleue. On tourne à droite. On remonte une pente assez raide mais tant pis car le paysage s’élargit. On admire les pins, les palmiers, les eucalyptus. On regarde des gens sur leur terrasse ; ils regardent le paysage.
    Et quand on arrive, c’est juste l’heure du rendez-vous.
    Voilà.


  • Passer la soirée de temple en temple.

    Passer la soirée (en fait, plusieurs fins d’après-midi et deux soirées) à lire le très joli livre de Marie-Edith Laval, Comme une feuille de thé à Shikoku, qui raconte son pèlerinage au Japon : rejoindre 88 temples à pied, le temps d’un été.
    Les dernières lignes :

    « Demain s’annonce une page blanche…Chaque minute tel un premier commencement, d’instants en instants, d’éternité en éternité, de
    « commencements en commencements vers des commencements qui n’auront pas de fin » (Grégoire de Nysse) ».

    Repérer, pour la première fois de sa vie, que les mots semence et commencements résonnent entre eux.