Lectures : Fermé pour l’hiver et Le disparu de Larvik, de Jørn Lier Horst, empruntés à la Médiathèque Chalucet, de bons polars scandinaves ; La genèse de l’écriture, de Denise Schmandt-Besserat, un livre passionnant, pas toujours facile à lire : pourquoi, un jour, est né le besoin d’écrire ce qui ne l’avait pas été jusque-là … Et par conséquent, il y a eu des lecteurs…
Musique : Les Nocturnes de Chopin dans l’interprétation de Brigitte Engerer qu’on aime beaucoup et les Suites pour violoncelle de Bach dans l’interprétation de Pierre Fournier qu’on aime presqu’exclusivement.
Emerveillement : Au moment de préparer la tisane de camomille, prendre le temps de regarder ces fleurs d’un blanc crème et dont le cœur, à l’origine jaune, a pris des reflets verts à cause du dessèchement. Elles sont soyeuses et légères ; elles sentent bon. Où était leur champ ? Comment étaient leur vent et leur soleil ? Quelles étaient les mains qui les ont ramassées ? Quelle force leur a permis de germer et de croître, de fleurir et de proposer à la vie leurs vertus ?
brigitte engerer
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Lectures, Chopin et Bach, fleurs de camomille.
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A Tamaris.
Après une petite promenade sous les pins de Tamaris, s’asseoir près du Fort Balaguier et rester là à regarder la mer. Tout à coup, penser à George Sand et Frédéric Chopin. Comme on était allé sur leurs traces il y a des décennies maintenant au Caffé Florian à Venise, on se trouve encore une fois dans leur sillage.
Quand on aura fini la relecture de Virginia Woolf, qui prend beaucoup beaucoup plus de temps que prévu, on fera une année avec George Sand. Voilà pour la lecture.
Quant à la musique, c’est décidé de passer l’année avec Chopin. On commence avec l’intégrale des Nocturnes, dans la belle interprétation de Brigitte Engerer.