Lectures : Fermé pour l’hiver et Le disparu de Larvik, de Jørn Lier Horst, empruntés à la Médiathèque Chalucet, de bons polars scandinaves ; La genèse de l’écriture, de Denise Schmandt-Besserat, un livre passionnant, pas toujours facile à lire : pourquoi, un jour, est né le besoin d’écrire ce qui ne l’avait pas été jusque-là … Et par conséquent, il y a eu des lecteurs…
Musique : Les Nocturnes de Chopin dans l’interprétation de Brigitte Engerer qu’on aime beaucoup et les Suites pour violoncelle de Bach dans l’interprétation de Pierre Fournier qu’on aime presqu’exclusivement.
Emerveillement : Au moment de préparer la tisane de camomille, prendre le temps de regarder ces fleurs d’un blanc crème et dont le cœur, à l’origine jaune, a pris des reflets verts à cause du dessèchement. Elles sont soyeuses et légères ; elles sentent bon. Où était leur champ ? Comment étaient leur vent et leur soleil ? Quelles étaient les mains qui les ont ramassées ? Quelle force leur a permis de germer et de croître, de fleurir et de proposer à la vie leurs vertus ?
herboristerie du père blaize
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Lectures, Chopin et Bach, fleurs de camomille.
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La fragilité est une force, senteurs des tisanes, troc.
Méditation : Reconnaître ce qu’on n’est pas capable de faire et prendre la décision de ne pas le faire : admettre sa fragilité est une force.
Senteur : Humer les senteurs des tisanes de l’Herboristerie du Père Blaize (badiane, citronnelle, boutons de roses, ...) ainsi que celle du flacon d’eau de fleurs d’orangers immédiatement utilisée pour parfumer un gâteau.
Troc : Pains perdus contre petit bricolage ; dépôt de quelques livres dans la boîte à livres sur la corniche contre le plaisir de savoir que cette boîte à livres est là.