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fleurs de badiane

  • Dans la cuisine : confiture de quetsches.

    En remontant, apercevoir chez Mme Gallo, la marchande de légumes sise sur le rond-point de Portissol depuis toujours, un énorme tas de quetsches. S’arrêter et dire :
    - Oh, des quetsches !
    Entamer alors une discussion avec la marchande sur la façon dont on les aime : comme ça, à n’importe quelle heure de la journée, en tarte bien sûr, dans un gâteau, en confiture aussi. De ce fait, parler recettes de confiture. D’autres clientes se mêlent à la conversation et cela dure un peu
    - Vous mettez autant de poids de sucre que de fruits ?
    - Ca dépend de la quetsche, en fait.
    Pendant ce temps, on goûte une quetsche… elle fond. On fond : on repart avec trois kilos.
    Dans la cuisine, dénoyauter les quetsches en en mangeant quelques unes de temps en temps car il y en a suffisamment.
    Les mettre dans le grand saladier à confiture avec du sucre, du miel (celui de Ligurie, au goût bien prononcé), de la badiane (5 fleurs par kilo).
    Laisser la préparation tranquille au moins deux jours, si ce n’est trois.
    Parfois, mélanger un peu, mais avec précaution pour ne pas briser les fleurs de badiane.
    Puis faire cuire un certain temps.
    Pêcher les fleurs de badiane et les mettre de côté. Elles sont belles, luisantes à souhait. On dirait des bonbons.
    Quand tout est cuit (on aura fait le test de la goutte de confiture sur la petite assiette qu’on laisse refroidir et si la goutte ne coule plus, c’est bon), verser dans les pots en mettant une fleur de badiane par pot.
    Retourner les pots pour chasser l’air et les laisser tous tranquilles pour qu’ils refroidissent.
    Quand ils sont froids, c’est-à-dire le lendemain, en fait, les remettre dans le bon sens, passer un coup d’éponge pour enlever les coulures de confiture, les étiqueter, ressortir des ronds de tissus et en décorer les pots en les attachant avec un rafia.

  • Dans la cuisine : Confiture d’abricots.

    Récupérer des abricots trop moches pour être vendus.
    Les remonter en passant par le petit chemin, la cagette sous le bras quand le chant des cigales crisse de partout.
    Dans la cuisine, attraper sur le dessus du buffet le grand saladier dédié aux confitures.
    Le laver et bien l’essuyer.
    Enlever les noyaux des abricots avant de peser les fruits qu’on mettra sans les couper dans le saladier.
    Rajouter le sucre (proportions variables, suivant le sucre qui reste dans le placard : le plus souvent, 1 kg de fruits = 800 gr de sucre). Si on n’a plus de sucre, on peut mettre du miel.
    Dans la panière, attraper la badiane.
    Ajouter 5 fleurs de badiane par kilo.
    Recouvrir le saladier d’un torchon.
    Attendre jusqu’au lendemain.
    Le lendemain, transvaser le contenu du saladier dans le grand fait-tout dédié aux confitures. Il faut là aussi monter sur une chaise car le fait-tout est aussi sur le dessus du buffet.
    Faire cuire en remuant, en chantant, en écoutant les cigales, en disant bonjour aux voisins qui passent devant les fenêtres.
    Parfois, il faut écumer. Mais on peut oublier de le faire.
    A un moment, c’est cuit. On le sait car on a versé un peu de confiture sur une soucoupe et quand ces quelques gouttes ont refroidi et qu’on a penché la soucoupe, elles n’ont pas coulé.
    Mettre la confiture dans les pots en veillant bien à ne pas se brûler. Pour cela, se munir de moult torchons et maniques. Laisser seulement les fleurs de badiane qui sont restées entières. Retirer celles qui se sont éparpillées un peu partout.
    Remplir les pots à ras bord. Bien les fermer. Les retourner sur le plateau.
    Attendre que les pots soient froids pour les remettre à l’endroit, les nettoyer des éventuels restes de coulures de confiture et les étiqueter.
    Tout ranger, tout nettoyer.
    Ensuite, on pensera à qui donner les jolis pots.