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les instants précieux

  • Les aspérités.

    Dans un commentaire, quelqu’un demandait si on trouvait des jours dans lesquels il n’y avait pas d’instants précieux. Oui, il y a des jours où il n’y pas d’instants précieux, c’est-à-dire des moments à la fois hors du temps et si proches de la joie et de la plénitude qu’ils en sont les bons complices. Ces instants précieux ne sont pas quotidiens.
    Toutefois, non, il n’y a jamais de jours sans ses aspérités dont on parle dans le texte de présentation du blog : elles permettent de ne pas glisser trop loin du jour. Car i la vie est difficile elle est très belle.
    Ainsi, hier. Quand un des chats est mort. Un doux compagnon, très câlin et très joueur. Un accident violent l’a fait partir au royaume des chats. La journée a été dure. La journée a été triste.
    Mais
    On a rencontré des gens formidables ; les pompiers qui l’ont emmené à la clinique vétérinaire ; des vétérinaires qui ont fait tout leur possible pour le sauver et qui ont pleuré de ne pas y être arrivé et répétaient qu’ils étaient désolés car ils auraient voulu faire un miracle ; des secrétaires qui ont eu des mots gentils, des gestes aussi comme de l’envelopper dans un drap blanc bien propre.
    On a dignement soigné ce chat, comme on aurait secouru un être humain car on croit que tout être vivant, homme ou animal, doit être respecté dans sa dignité et soigné de la meilleure des façons possibles, et jusqu’au bout accompagné. Puissions-nous y penser quand tant de gens sont abandonnés.
    On a pu le mettre dans le jardin et l’on l’a déposé délicatement près de Leeloo, Mandarine, Pain d’épices, Méharée, Kenzo, Mogwaï….


  • Les instants précieux.

    Aller voir les flocons de neige restés sur le sable pour prendre un bain de soleil.
    Regarder Le Faron, Le Coudon, et le Mai d’un blanc quasi lisse.
    S’approcher des platanes dont les branches noueuses portent la neige en longs rubans blancs, et on se rappelle qu’enfant, dans la région où on vivait alors et où les hivers rudes étaient courants, on aimait en faire des peintures sur des feuilles de papier canson qu’on choisissait grises pour aller avec le temps.
    Guetter comment les toits changent de l’aube au midi : blancs, moins blancs, mouillés, couleur tuile quand coule le café.
    Secouer quelques branches, chemin du Manteau, pour rire de recevoir la neige sur la tête et sentir un flocon coquin se nicher sur la nuque et descendre dans le cou.