Humide et sombre, la senteur de l’aube du nouvel automne.
Iodée, celle des algues très tôt le matin, quand elles manquent déjà aux vagues qui les ont laissées sur la grève. C’est la mer, le sel et le sable, avec un peu d’écume et de vent, tout cela ensemble.
Sucrée, celle du pittosporum qui s’annonce dès le début de l’allée.
Toute fraîche, celle de la bogue du marronnier qui vient juste de tomber et s’est ouverte pour laisser rouler le marron luisant.
Piquante, celle du poivrier quand en se courbant pour passer sous ses branches-lianes on en froisse un peu des feuilles.
Citronnée, celle du basilic qu’on caresse avant d’en couper quelques feuilles.
pittosporum
-
Senteurs du jour.
-
Moisson.
En passant dans l’allée, sentir le doux parfum du pittosporum et, surtout, écouter les abeilles qui y butinent en grand nombre.
Ecouter quelqu’un qui a besoin de parler. Simplement être là.
Admirer les pivoines qui se déploient, passant du corail à l’orange clair.
Constater avec plaisir qu’il y a plusieurs nouveaux inscrits à la newsletter depuis le début du confinement.
Ecouter aussi les tourterelles roucouler mais remarquer qu’il y a déjà un peu plus de circulation dans la rue.