Voir les premiers amandiers en fleurs.
Faire de la soupe (persil, potimarron, pomme de terre).
Feuilleter un beau livre d’art sur Poussin, emprunté à la médiathèque.
Discuter un bon moment avec une amie sur la vie, sur la mort, sur la peur, sur la joie. Puis se quitter parce que l’heure tourne mais savoir que la conversation reprendra juste là où elle s’est arrêtée la prochaine fois qu’on se verra.
Ecouter, sur France Culture, François Sureau parler de sa vie avec Guillaume Apollinaire. Relire alors ce poème magnifique, ce jour justement où c’est la date anniversaire de quelqu’un qu’on a perdu :
L’adieu
J’ai cueilli ce brin de bruyère
L’automne est morte souviens-t-en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t’attends
Marcher le long de la mer, rentrer à la maison, écrire plusieurs pages.
-
-
Donner/recevoir.
Donner du pain.
Envoyer un petit présent à quelqu’un.
Offrir une paire de chaussettes qu’on a tricotée soi-même.
Aider un ami dans une démarche administrative.
Ecouter une amie dans la peine et essayer de dire des mots qui consolent.
Recevoir de belles photos de fleurs (amandier, asphodèle) et de feuilles de chênes et de paysages enneigés.
En panne d’aiguille circulaire n°4,5, s’en faire prêter une pour un temps indéterminé par une amie d’une amie qui avait entendu dire qu’on en avait besoin.
Recevoir du courrier ; des lettres gentilles, des cartes superbes.
Trouver devant sa porte une méréville pour de prochaines confitures.
Alors qu’on a bien rempli le panier de légumes, y voir rajouté un bon peu de blettes qui restaient à l’épicière et qu’elle ne veut pas remballer.
Constater qu’Avec la vieille dame continue à être acheté aux quatre coins de la France, dans des villes où on ne connait personne.