En signant au bas d’une feuille, refermer une parenthèse un peu trop longue peut-être. Dire adieu à ce qui fut et s’en aller, en portant dans son cœur, puisqu’on n’est ni tortue ni escargot, un ballot suffisant de souvenirs.
En rentrant, le soir, attraper le livre de François Cheng sur la peinture chinoise emprunté l’autre jour à la Bibliothèque du Clos St Louis. Il s’ouvre page 128, pour qu’on puisse lire cette poésie de Wang Wei :
Du haut de la terrasse, pour dire adieu ;
Fleuve et plaine perdus dans le crépuscule
Sous le couchant reviennent les oiseaux
L’homme, lui, chemine, toujours plus loin.
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La question du lundi : le silence.
Allez-vous prendre un temps de silence aujourd’hui ? Disons, une minute. Une minute sans aucun bruit, sans mouvement non plus ; un moment pendant lequel on se remet dans le bon sens.
Et pour ceux qui le peuvent, une minute de silence chaque heure, peut-être ? Certains le font…