On relève ces quelques mots de Madeleine Delbrêl qui nous accompagne le matin depuis quelques jours :
« Le cœur des hommes de notre temps s’asphyxie lentement, sournoisement, d’une absence universelle : celle de la bonté… Aussi la rencontre d’un homme réellement bon, d’une femme réellement bonne produit-elle sur d’autres hommes, sur d’autres femmes, quelque chose qui ne relève pas du domaine de la pensée, un véritable phénomène d’oxygénation du cœur. Ces hommes, ces femmes réalisent que quelque chose d’essentiel à leur vie humaine leur est rendu. »
Qu’en pensez-vous ?
Allez-vous, aujourd’hui, demain, et les jours suivants aussi peut-être, comme on tente de le faire ici, utiliser votre bonté pour oxygéner les cœurs ?
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Moisson.
S’asseoir sur un banc pour profiter du soleil.
Faire des crêpes. En plier une dans une assiette et y glisser une pièce de monnaie. Poser le tout sur le dessus de l’armoire comme on faisant antan.
Aider quelqu’un à trier ses vêtements pour ne garder que l’essentiel.
A la Médiathèque, emprunter la correspondance de Stefan Zweig et Romain Rolland.
Ressortir les chaussures rouges pour faire venir le Printemps plus vite.
Faire de la confiture de poires.
Voir la gentille doctoresse qui dit : « C’est bien ».
Jeter un œil tous les matins, en partant, sur les tulipes qui poussent tranquillement.
Poster une carte d’anniversaire. Non, deux.
Passer une soirée à écrire.