Agafia : Suggérer à la médiathèque l’achat de « Des nouvelles d’Agafia », de Vassili Peskov, traduit par Yves Gauthier, éd. Actes Sud, 2009 car c’est la suite d’« Ermites dans la taïga » ; comme quoi, il n’y a jamais assez de livres à la médiathèque pourtant bien fournie !

Discussion : Lors d’un pique-nique dans le jardin de la Villa Simone, participer à une discussion particulièrement argumentée sur la véritable recette de gratin dauphinois. S’il faisait un peu plus froid, cela donnerait l’envie d’en faire.

Figues : En dessert, poser sur la table un plat de figues et regarder ceux qui s’en régalent, grands ou petits.

Temps : Bien que la vie choisie par la famille Lykov telle qu’elle est décrite dans « Ermites dans la taïga » ne soit pas possible pour chacun, il est une chose à laquelle ce témoignage fait réfléchir, c’est la notion de temps. Une vie qui suit les saisons, et c’est impératif dans cet univers de météo extrême ; qui suit les moments de la journée aussi. Une vie qui s'inscrit dans le temps long : il faut tout faire durer puisqu’on ne peut remplacer un objet que s’il peut être fabriqué avec ce qu’on a sous la main ce qui fait qu’on prend méticuleusement soin de ce qu’on sait être rare, comme l’aiguille qui sert à coudre et qui doit être rangée après chaque usage à la place qui lui a été dédiée pour toujours.

Sur la plage : Il n’y a là que le bruit du ressac dans lequel les petits cris des mouettes font comme le tintement d’une clochette. Si les mouettes poussent ainsi de petits cris, c’est parce qu’elles jouent, à plusieurs, à ne pas se faire mouiller les pattes par l’eau qui va et vient.