Un été avec Romain Gary : Rester debout, quoiqu’il advienne, mentalement ou physiquement, peu importe. Tout cet été avec Romain Gary a rappelé cela, la nécessité de ne jamais capituler sur ce qui fait l’essentiel de son être. Oui, ce qui compte, c’est de ne plus jamais, vivante, être pourtant comme un gisant.
Lectures : « Miniaturiste », de Jessie Burton – un récit qui emporte dans l’Amsterdam du XVIII° siècle ; « 1984 », roman de George Orwell dans l’adaptation magnifique en bande dessinée par Xavier Coste ; « La divine origine », de Marie Balmary, auteure que je n’avais pas lue depuis un moment, sans doute depuis la lecture de « Le sacrifice interdit ». D’ailleurs, je ne l’ai pas retrouvé dans ma bibliothèque… A qui l’ai-je prêté ? … Tant pis. Je vais l’emprunter à la médiathèque.
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Au concert.
Aller au concert.
Habitude depuis des décennies, plaisir depuis des décennies.
Ecouter la musique au moment même où elle naît des mains ou de la voix d’un artiste. Elle est alors vivante.
Comme hier soir dans le magnifique Fort Balaguier où Daisuke Yagi a joué Chopin et Schumann.
Ces derniers ont-ils pensé qu’un jour, un jeune pianiste japonais de vingt ans, frêle en apparence mais fort des émotions qui l’habitent, serait ainsi comme leur double pour que toutes ces notes accèdent aux sons qui les font être ?
Effacement des siècles et des nations qui finalement importent peu au regard de ce que des êtres humains ressentent quand tout est splendide au point de communier ensemble devant la beauté.