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MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 117

  • Dans le parfum du thym.

    Après avoir marché le long des sentiers dans les sous-bois décorés de belles thalles de lichen vert-jaune et de larges plaques de mousses qui forment comme des cartes de géographie, suivre une draille qui monte dur vers le grand soleil. Quand on y arrive, on a laissé derrière soi les cades. Des touffes de thym, alternant avec du romarin bien dru bordent la légère trace. Quand on s’est bien réchauffé, on se pose sur une grosse pierre blanche pour se restaurer. Le thym est partout. Les pieds le foulent sans le vouloir. Son parfum assaisonne l’eau, le pain, le fromage et la pomme. Avant de repartir, on coupe avec le petit opinel de quoi faire des tisanes pour l’hiver et, en riant, on met quelques tiges dans les toutes les poches.

  • Les rebords de fenêtres.

    Une amie vient apprendre à tricoter. La première leçon : monter les mailles.
    En arrivant, elle s’extasie devant l’hibiscus rose qui offre chaque matin une nouvelle fleur et dont les nombreux boutons sont autant de promesses. On lui fait remarquer les deux cactus de Noël : eux aussi préparent leur floraison.
    On reste un moment près du rebord de fenêtre fleuri et on se met à en parler. Sur le sien, un chlorophytum qui lance ses rejets avec fierté, un kalankoé, et des herbes aromatiques, romarin, persil, ciboulette. Elle se souvient des rebords de fenêtres fleuris de sa grand-mère qui avaient des jardinières de géranium magnifiques. On en évoque d’autres qu’on a bien connus aussi.
    Avant d’entrer dans la maison, on en conclue que de tout temps à jamais on a vu les rebords de fenêtres utilisés pour y poser des fleurs et qu’ils ont sans doute été inventés pour cela. C’est une belle invention.