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MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 140

  • Les pompons du mimosa.

    Les petits pompons du mimosa vivent leur histoire d’hiver. Certains sont encore bien à l’abri dans leurs billes vertes et leur rassemblement pour éclore en belles panicules font déjà ployer les branches. Rue Paul Signac, on en prend une entre les paumes ; on sent les fleurs impatientes - le parfum vibre déjà. Juste à côté, des hampes déjà fleuries offrent moult grappes de ce jaune vif incomparable : c’est le jaune mimosa – il est temps de se livrer à la première maraude de la saison. On mettra le petit bouquet dans le vase bleu ramené d’Italie et on pourra ainsi le faire voyager dans la maison au gré des moments : sur la table pour le déjeuner, sur le guéridon l’après-midi pendant le tricot, sur le bureau quand on fera le courrier. Il est possible, d’ailleurs, qu’on glisse quelques boules étoilées dans une lettre, qui sait.

  • Au marché.

    De loin, repérer les bans des producteurs locaux. S'avancer, dire bonjour et remplir le panier des légumes qu’on aime : poireaux, pommes de terre, courge, pour la soupe ; blettes et épinards ; fenouils et cébettes ; un peu de cardes qu’on accompagnera de poisson dans la semaine ; doucette et rougette ; et même deux courgettes, bien qu’elles soient nées sous serre mais on a envie d’en faire une salade après les avoir découpées en tagliatelles – et on y ajoutera des olives.
    Chez l’Italien, de la mozzarella di buffala et de la burrata.
    A la fabrique de pâtes, des gnocchis de semoule et d’autres de pommes de terre.
    Et chez Rose, la fleuriste (oui, elle s’appelle Rose….), se laisser tenter par un joli bouquet d’anémones après avoir discuté des jacinthes prises l’autre jour dont le parfum embaume le bureau sur lequel on les a posées. Et Rose d’ajouter : « Et oui, ça tient bien compagnie, les jacinthes. »