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MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 190

  • Tourterelles.

    Sur le fil électrique tendu entre deux poteaux au-dessus de la cour, deux tourterelles se posent. Elles roucoulent. Elles se rapprochent l’une de l’autre. Puis elles s’éloignent. L’une prend son envol mais pour s’écarter seulement de deux ou trois mètres. Elles roucoulent encore. La deuxième rejoint la première. Qui fait sa coquine et reprend son manège : envol, déplacement de quelques mètres de l’autre côté du fil, avant d’être rejointe. De nouveau, elles sont l’une près de l’autre et restent tranquilles. Elles semblent se parler, se concerter, peser le pour et le contre. Elles s’envolent de concert sans rien dire de leur destination.

  • Moisson.

    Alors qu’on longe en voiture la Plage dorée entre Bandol et Sanary, s’arrêter, se garer, descendre sur le sable et y rester un moment avant de repartir.
    Repérer la première clématite Armandii en fleurs.
    Se régaler à poursuivre la lecture de la correspondance de Stefan Zweig et Romain Rolland. C’est la lecture du matin.
    Montrer à une jeune collègue qui apprend à tricoter comment changer de pelote de laine sans faire le moindre nœud.
    Etre là, près de quelqu’un qui vit une épreuve. Lui dire qu’on sera là tout le temps qu’il faudra parce qu’on sait que ce sera long.
    Etre accompagnée par quelqu’un quand il faut s’occuper d’un problème grave. Lui dire merci et s’entendre répondre qu’il sera là tant qu’il le faudra.
    Au rez-de-chaussée de la maison, faire un grand ménage de Printemps.
    Ecouter les concertos n°3 et n°4 de Beethoven.
    Ecrire quatre pages.
    Prendre le café du midi sur la terrasse, parce qu’il commence à faire doux.