« Un jardin vous donne un espace physique protégé qui aide à renforcer la perception que l’on a de son espace mental et qui offre du calme, ce qui permet d’entendre ses propres pensées. Plus on s’immerge dans le travail manuel, plus on se sent libre à l’intérieur pour démêler et explorer ses émotions. Aujourd’hui, je me tourne vers le jardinage pour m’apaiser l’esprit et le détendre. Sans que je sache comment, la cacophonie des pensées qui se bousculent dans ma tête se décante et s’atténue au fur et à mesure que mon seau se remplit d’herbes folles. Les idées en sommeil remontent à la surface et parfois des pensées à peine nées prennent forme, de manière inattendue. A de tels moments, j’ai l’impression qu’en me dépensant physiquement, je cultive en même temps mon jardin intérieur. »
Sue Stuart-Smith, L’équilibre du jardinier, Ed. Albin Michel, 2021, p. 22
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Jardin intérieur.
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L’équilibre du jardinier, Stefànsson.
Le matin et dans la journée, surtout l’après-midi, sur la terrasse, entre quelques rangs de tricot, un livre reçu en cadeau qui, sans aucun doute, peut plaire à toutes celles et ceux qui aiment gratouiller la terre : L’équilibre du jardinier, de Sue Stuart-Smith. L’auteur y explique comment le jardinage peut être une thérapie. Le calme, la création, le temps, la beauté… Oui, la beauté. Freud est cité p. 153 : « (la beauté) est en mesure de dédommager de beaucoup de choses. » (Freud : Malaise dans la culture).
Le soir, lecture lente pour la faire durer de Le cœur de l’homme, de Stefànsson. Magnifique.