Par ici, on achète peu de livres. Uniquement quand on est sûr qu’on les aimera vraiment, qu’on les relira certainement et qu’on prendra plaisir à les prêter ou à les offrir.
C’est déjà arrivé avec certains livres comme Une année à la campagne, de Sue Hubbel ou Une vie bouleversée d’Etty Hillesum ou Le jardin enchanté de Maria Hofker ou La nuit privée d’étoiles de Thomas Merton… et plein d’autres. Pour ceux qui viennent d’être cités, on a d’ailleurs à la maison deux exemplaires : celui qui reste à la maison, celui qui peut être prêté.
C’est ce qui vient d’arriver avec L’œil américain, de Pierre Morency. C’est un livre qu’on a acheté. On le relira. Pendant sa lecture, on pensait déjà : « Je vais en commander un deuxième exemplaire et je le prêterai à X et ensuite à Y. » ou « Je vais l’offrir à Z pour son anniversaire. » Etc.
Au passage, vifs remerciements à D. du blog A sauts et à gambades.
D’où la question du lundi : Quel livre avez-vous eu envie, parce que vous l’avez beaucoup aimé, de garder, de prêter et d’offrir ?
SE POSER DES QUESTIONS / La question du lundi - Page 6
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La question du lundi. Livre à garder, à prêter, à offrir.
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La question du lundi. Donner en mettant les formes.
En fait, la cagette de plusieurs kilogrammes de prunes était à des personnes qui ne savent pas faire de confitures. C’est pour leur rendre service qu’on a pris la cagette à la maison, qu’on a trié les prunes et qu’on s’est mis à faire la confiture. On éprouve toujours du plaisir à filer un coup de main. Une fois les pots remplis et refroidis il n’était pourtant pas question de les leur rendre avec une étiquette scotchée genre confiture de prunes septembre 2021. Donner, oui, mais donner avec délicatesse. Alors, on a fait de jolies étiquettes, on a recouvert les pots de tissus ou de papier kraft qu’on a serré par des liens de raphia. On a fait tout comme on aurait fait pour soi-même, quand on fait ses propres confitures et qu’on a la joie de donner de jolis pots de bonne confiture. D’ailleurs, on fait pareil quand on apporte à l’hôpital à quelqu’un qu’on visite une belle grappe de raisin enveloppée dans un joli torchon qu’on déplie avec soin sur la table roulante, ou quand on donne une bonne part de quiche à quelqu’un qui rentre souvent tard chez lui en la décorant d’un brin de persil et en la mettant dans une jolie boîte, ou quand on met quelques fleurs de lavande dans une lettre qu’on envoie pour que ça sente bon dès que le courrier sera dans la boîte aux lettres.
D’où la question du lundi : pensez-vous qu’il soit important, quand on donne, d’y mettre les formes ?