Marcher tout le long de la plage, pieds nus dans l’eau claire, bas de pantalon retroussés, en tenant ses chaussures à la main.
Sentir le vent.
Sentir le soleil.
Regarder les montagnes, l’horizon, le ciel.
En rentrant au petit hôtel, penser à Mozart, celui qui ne fut jamais la proie du désespoir, écrivant et jouant ses sonates, comme la 17, par exemple.
Se sentir libre.

Lire un dossier fort intéressant sur Franz Kafka publié dans le Magazine Littéraire emprunté à la Médiathèque.
Faire sécher un petit bouquet d’immortelles.
Préparer le mélange huile de bourrache et huile d’onagre qu’on utilisera tout au long de l’été dès qu’on aura terminé l’huile de nigelle.
Récupérer la commande de miels du Thoard.
Revoir la gentille doctoresse qui redit encore que tout ira bien et qu’il faut continuer comme ça.
Ressortir les sandales d’été et commencer à les remettre.
Ressortir le chapeau de paille aussi pour quand on reste dans la cour ou sur la terrasse à étendre le linge.