Passer la soirée à lire, Du fond de mon cœur, la correspondance de Jane Austen avec ses nièces, Anna, Fanny et Caroline.
Rêver d’aller prendre le thé avec Jane, parler écriture, personnages, histoire, livres, mais aussi se moquer gentiment de tous les coincés qu’on connaît, et rire. Surtout, rire.
LIRE / Livres du matin, du sac à main, du soir - Page 63
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Passer la soirée avec Jane et ses nièces.
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Passer la soirée avec Paul Veyne, à Palmyre.
Passer la soirée avec Paul Veyne dont le livre Palmyre rend hommage à cette cité antique.
S’arrêter longuement sur les photos du cahier central. On ne verra donc jamais « en vrai » le temps de Baalshamîn. Mais Paul Veyne est là, qui fait œuvre de mémoire, et rappelle qu’il fait simplement son devoir en écrivant ce livre. C’est beau, ça : « mon devoir d’ancien professeur et d’être humain ».
« L’histoire de Palmyre aura été celle d’une petite société qui vivait aux frontières de la grande civilisation dont ses élites étaient plus ou moins imprégnées, ce qui avait abouti à une culture mixte. Elle détient un record en matière de richesse du mélange ; on a beau parcourir l’Empire, on ne voit pas où auraient pu se rencontrer un plus grand nombre d’influences : la vieille Mésopotamie, l’antique Syrie araméenne, la Phénicie, un peu de Perse, davantage d’Arabie ; brochant sur le tout, la culture grecque et le cadre politique romain. « Le chauvinisme culturel, invention du XIX° siècle, écrit Ernest Will, n’avait pas cours dans l’Antiquité ».