Passer la soirée à lire les entretiens de François Cheng avec Françoise Siri, et réfléchir sur la beauté de la vie :

« La laideur règne partout, certes. A cause de divers maux à l’œuvre, y compris la violence extrême, notre société et notre environnement sont rongés par la laideur. Toutefois il faut apprendre à percevoir la beauté cachée. A côté des grandes beautés qu’on peut trouver dans les paysages ou les œuvres d’art, la beauté continue à s’incarner dans la vie courante : un visage rencontré, un sourire échangé, quelques fleurs anonymes poussant dans un recoin du trottoir, un rayon de soleil couchant dorant un vieux mur…. » (page 64).

Passer la soirée à lire Les nuits de Reykjavik, d’Arnaldur Indridason.
C’est un beau personnage que cet Erlendur qui n’entre dans aucun des moules préparés pour lui par la société, qui vit constamment de questions, pourquoi ? comment ? où ? qui ? quand ? et, quand il trouve des réponses, recommence, encore et encore, pourquoi ? comment ? où ? etc. Un homme d’exigence, d’une certaine façon.