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LIRE / Livres du matin, du sac à main, du soir - Page 73

  • Passer la soirée avec Anne Frank

    Une amie de retour d’Amsterdam ramène le dépliant de la maison d’Anne Frank et l’offre en souvenir.
    Dire merci, merci beaucoup.
    Ramener ce trésor à la maison pour pouvoir le regarder une fois qu’on sera seule et tranquille, dans la grande chambre aux murs tapissés de livres.
    Feuilleter le dépliant.
    S’arrêter sur les pages 6 et 7 : Anne Frank en tant qu’écrivain ; « Ecrire ou étouffer », qui montrent des photos des cahiers si précieux.
    Sans ce Journal, lu à 10 ans, sans elle, cette enfant si lumineuse, sans doute n’aurions-nous jamais nous-même, ni d’autres, écrit sur le moindre cahier ?
    Les barbares n’ont pas étouffé sa fécondité.

  • Passer la soirée à Assise.

    Passer la soirée à lire Assise Une rencontre inattendue, de François Cheng, qu’on a emprunté à la bibliothèque, et attendu patiemment plusieurs semaines.
    Lire le texte d’une traite.
    Puis le relire.


    « Le Grand Vivant – à ne pas confondre avec le « bon vivant » - est celui qui va au-devant de la Vie, sans prévention et sans restriction, avec un courage désarmant et une confondante générosité. Comme tout un chacun, il va au-devant de ce qui est agréable, bénéfique, gratifiant. Cependant, lui ne se dérobe pas face à ce qui est hostile, éprouvant, nuisible : privations, intempéries, bêtes sauvages prêtes à dévorer, brigands prompts à tuer, êtres atteints de maladies contagieuses que tous fuient, offensés et humiliés dont la souffrance vous écrase. Le Grand Vivant se doit de dévisager toute la souffrance terrestre, car ce qui est impliqué à travers l’ensembles des êtres, c’est bien cette immense aventure de la Vie.»