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anémones

  • Flannery O’Connor : une nouvelle par jour - Fleurs du jour


    Flannery O’Connor : Une nouvelle par jour de cette auteure exceptionnelle dont les textes sont d’une grande intensité. Elle a peu écrit car elle a eu peu de temps en raison d’une grave maladie qui a fini par l’emporter et c’est certainement aussi pour cela que ses histoires sont si profondes – je pense en particulier à cette nouvelle écrite à la fin de sa vie, « Révélation ».
    Elle disait, dans une lettre : « Vous avez tort de croire que je sais depuis longtemps qu’on n’accomplit rien en s’en tenant à la surface des choses. Comme tout le monde, j’ai dû apprendre cela peu à peu et à la dure (… ) Je n’ai jamais visité d’autres pays que celui de la maladie et dans un sens, c’est une expédition qui vous enrichit davantage qu’un long voyage en Europe. » (1) Elle a conservé son sens de l’humour jusqu’à la fin.

    Fleurs du jour : Tulipes blanches ; primevères jaunes ; anémones violettes, rouges et blanches.



    (1) Flannery O’Connor : L’Habitude d’être, Ed. NRF Gallimard, 2003, p. 132, Lettre à « A » du 28 juin 1956, traduction de Gabrielle Rolin.

  • Maître Eckhart, anémones, romarin et mimosa.


    Récompense : Comme le dit Maître Eckhart, l’amour est bien une récompense et non un commandement. C’est la récompense d’un mode de vie tourné vers le don.

    Anémones : Au retour du marché du Cours Lafayette, un petit bouquet d’anémones trouve place dans un des vases italiens, celui qui est vraiment à la bonne taille pour ces fleurs multicolores dont certaines tiges ont oublié d’être droites, ce qui les rend encore plus charmantes.

    Romarin : En marchant dans la colline, marauder quelques tiges de romarin pour faire le cake au miel et au romarin dont on a reçu la recette. Marauder aussi une branchette de mimosa puis l’offrir à une amie de promenade qui s’en émerveille ; alors, c’est comme si on l’avait eue en cadeau soi-même.