En marchant remarquer les boutons d’or, les pissenlits et les pâquerettes. Sentir tout à coup le parfum des freesias, les chercher et voir enfin leurs corolles jaune d’or dépassant d’un vieux mur, chemin du Manteau. Merveille. Comme les coronilles, un peu plus loin, poussant au milieu d’un immense aloès dont les feuilles sont comme des bras portant un gros bouquet.
Ecouter Montserrat Caballé chanter Casta Diva.
Respirer. Sentir son souffler aller et venir et ne plus connaître l’essoufflement qu’après avoir gravi une côte dans la colline.
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Moisson du 9 mars 2021.
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Le butin de la balade.
A l’aller, sur la route de Fabrégas, on se délecte des arbres en fleurs qui tendent leurs branches vers le ciel car il est bon de danser quand c’est le Printemps. Par ci par là, en sinuant sur la route, on se rapproche de quelques fleurs pour les respirer ou les observer.
Au retour, on cueille :
des pissenlits
des fleurs jaunes dont on ne connaît pas le nom
une petite branchette de genêt
une autre de romarin.
Coupant par le Fort Napoléon, on aperçoit alors des freesias dont le jaune d’or ferait pâlir le moindre lingot. Ils sont cinq. Ils ont poussé en rond, serrés les uns contre les autres. On s’approche. On se penche vers eux en révérence et on les hume. On en prend un. Un seul car qui sait le nombre de promeneurs qui passera par-là ensuite.