Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mâche

  • Doucette

    Au marché, s’approcher en même temps qu’un monsieur de la belle mâche dont c’est la pleine saison. Galant, le monsieur me fait signe qu’il attendra que je me sois servie. Et il ajoute :
    « Ah ! la doucette ! c’est tous les jours, en ce moment. »
    Il a dans les yeux le même pétillement gourmand qu’avaient ces femmes qui ont façonné mon palais et leurs voix reviennent, qui nommaient ainsi la mâche : la doucette.
    « Aide-moi à préparer la doucette, veux-tu ? »
    « Reprends un peu de doucette, avec le fromage, tu verras, c’est bon. »
    « Vous n’allez pas laisser ces quelques feuilles de doucette au fond du saladier ! Il faut la finir ! »

  • 6 janvier 2013. Le temps ordinaire.


    Traverser le village de bonne heure.
    Sur le port, s’arrêter pour discuter avec la fleuriste et décider d’avoir de belles roses aujourd’hui.
    Tout à côté, au kiosque, prendre le journal.
    Le bouquet de roses et le journal sur le bras, aller à la pâtisserie de la Fontaine ; éviter les galettes des rois et choisir des petits gâteaux. Ressortir avec un joli paquet vert clair qu’on tient du bout des doigts.
    Traverser la place, longer le quai, regarder les pointus, rejoindre le marché pour acheter de quoi faire un beau saladier de mâche pour midi.
    Remonter par le petit chemin et remarquer, en passant, que les mimosas vont bientôt fleurir.