Le matin et dans la journée, surtout l’après-midi, sur la terrasse, entre quelques rangs de tricot, un livre reçu en cadeau qui, sans aucun doute, peut plaire à toutes celles et ceux qui aiment gratouiller la terre : L’équilibre du jardinier, de Sue Stuart-Smith. L’auteur y explique comment le jardinage peut être une thérapie. Le calme, la création, le temps, la beauté… Oui, la beauté. Freud est cité p. 153 : « (la beauté) est en mesure de dédommager de beaucoup de choses. » (Freud : Malaise dans la culture).
Le soir, lecture lente pour la faire durer de Le cœur de l’homme, de Stefànsson. Magnifique.
Bonheur du jour - Page 194
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L’équilibre du jardinier, Stefànsson.
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Amélanchier, les escargots repus de basilic.
Au détour d’un sentier, au milieu d’une petite clairière illuminée de soleil, un amélanchier en fleurs fait s’arrêter la marche pour un temps de contemplation. A ce moment-là, un pinson chante et un souffle de vent fait bruire les branches des grands arbres et tressaillir celles de l’amélanchier dont sort un papillon blanc, si ce n’est une de ses fleurs.
Mais comment ont-ils su, les escargots, qu’il y avait là, sur la terrasse, près du portail, un superbe pot de basilic qu’on avait rempoté juste la veille ? Au petit matin, on les a trouvés, ils étaient trois, tout repus, au milieu des tiges car des feuilles, il n’y en avait plus une seule ! Qui a bien pu les prévenir ?