Comment ne pas avoir envie de partager ce poème d’Edith Bruck qu’on vient de lire dans L’Hebdo de La Croix ? Il porte la vie, il la porte haut :
On a encore le temps
tous les espoirs
ne sont pas perdus
qui a aimé
laisse toujours quelque chose.
Edith Bruck : Pourquoi aurais-je survécu ?
Traduction de René de Ceccatty, Rivages Poche, 128 p.
Bonheur du jour - Page 215
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Un poème pour la journée.
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Dans les roses.
La jacinthe a poussé blanche comme il était prévu. Puis, petit à petit, elle a rosi. Peut-être parce que l’amaryllis posé juste à côté d’elle lui a dit des mots doux.
Quelqu’un dit : « Nous est vraiment un bon roman. J’ai beaucoup aimé. » On rosit de plaisir.
Monter le gilet torsadé couleur rose thé ; fouiller dans la boîte à boutons, parmi les boutons roses mais il n’y a pas ce qu’il faut et se dire qu’on pourrait mettre des boutons en bois ; il va falloir aller à la mercerie.
Les fleurs d’amandiers sont écloses et blanches mais, si on y regarde bien, là, juste là, il y a un soupçon de rose.