La lecture d’En dormant sur un cheval de John E. Jackson est un régal. C’est un essai sur la poésie dans lequel l’auteur présente les poèmes qui comptent pour lui. Le premier est Recueillement, de Charles Baudelaire, ce si beau poème qu’on n’avait pas lu depuis longtemps ("Sois sage, O ma Douleur, et tiens-toi tranquille.") On a pris plaisir à le relire à voix haute, ainsi que d’autres du livre et ensuite on est allé fureter dans le rayon poésie de la bibliothèque. On a d’abord feuilleté Mallarmé qui fut le poète de la découverte de la poésie, et puis tous les autres qui aident tant à vivre, dont Rimbaud, l’indispensable Rimbaud.
Elle est retrouvée.
Quoi ? – L’Eternité.
C’est la mer allée
Avec le soleil.
D’où la question du lundi ou plutôt les questions du lundi : Vous souvenez-vous du poème qui vous a fait découvrir la force de la poésie ? Ou sinon, quel est votre poète préféré ?
Bonheur du jour - Page 340
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La question du lundi : Du poète.
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Moisson du 8 novembre 2020.
Faire les vitres.
Bien s’occuper des deux cyclamens roses posés sur le rebord de la fenêtre pour qu’ils tiennent le plus longtemps possible : les rempoter, les arroser, les tourner un peu chaque jour pour que toutes les fleurs reçoivent également la belle lumière de l’automne.
Profiter d’être à Fabregas sous le prétexte d’aller chercher des légumes à la ferme pour prendre un sentier dans la forêt toute proche et y marcher un moment.
Prendre le temps d’écouter une petite fille qui a un gros chagrin et voudrait que disparaissent de cette terre et l’injustice et la méchanceté et aussi la mort ; l’écouter l’apaise un peu, et c’est déjà cela.
Ecrire quelques pages.