Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bonheur du jour - Page 341

  • La question du lundi : Aimer le monde.


    Personne ne contestera qu’en ce moment, dans ce monde qui est le nôtre, ce n’est pas toujours facile. Et on peut être incité à voir la partie du verre qui est vide.
    Samedi matin, en écoutant France Musique alors qu’un bouchon dû à des travaux et à certains conducteurs qui se croient plus rapides que le feu clignotant orange, on tombe sur une chanson d’un chanteur qu'on ne connaissait pas, FrédériK Mey. On l’écoute. On mémorise quelques paroles qui touchent le cœur :


    Songez que vous avez
    Du pain et du vin sur vos tables
    Songez que vous avez
    Là des richesses incroyables
    Songez à ceux qui la nuit
    Voient la lumière à vos fenêtres
    Qui n'ont ni table ni lit

    Songez à ceux qui la nuit
    Voient la lumière à vos fenêtres

    Songez à ceux qui rient
    Pour cacher qu'ils n'ont plus de larmes

    Je me demande parfois
    S'il faut quand même aimer ce monde
    Il faut l'apprendre je crois.

    Tout autour, les mimosas, les jasmins d’hiver, les amandiers, et au-delà du pont, il y aura les champs autour de la ferme où on va chercher des produits de la terre… Ce travail de la terre, ce partage, ces efforts pour qu’à un endroit au moins les choses aillent du mieux possible, sobrement, des richesses, oui.
    Aimer le monde, au moins pour cet instant, grâce à cette jolie chanson.
    Ce n’est pas tout, mais c’est déjà ça, non ?

    D’où la question du lundi : pensez-vous qu’on puisse quand même aimer ce monde ?

  • Moisson du 6 février 2021.


    Commencer la marmelade d’oranges amères.
    Ecouter Boris Cyrulnik parler. Comme à chaque fois, être émue tellement sa parole si claire ouvre des horizons.
    Remarquer qu’Avec la vieille dame poursuit son chemin. Un exemplaire vient d’être acheté à Orléans où on n’a jamais mis les pieds et où on ne connaît personne… Qui sont-ils, ces lectrices et lecteurs ? Comment ont-ils rencontré ce livre ?
    Ecrire du courrier et aller le poster.
    Se régaler de la lecture d’un roman d’Elizabeth Von Arnim : Les aventures d’Elizabeth à Rugen.
    Demander gentiment mais fermement à quelqu’un dont c’est l’habitude, de cesser immédiatement de râler. Ce quelqu’un s’arrête, non parce qu’il est soudainement convaincu de l’inutilité de ses plaintes, mais plutôt par surprise en raison du ton employé. On n’hésitera pas à recommencer.
    Marcher le long de la mer, rentrer à la maison, faire du thé, écrire.