Réussir à avoir, à la Mercerie de Mar Vivo, 5 mètres d’élastique noir. Le blanc est parti dès réception.
Aller marcher le long de la corniche, dans le périmètre d’1 km et regarder la mer, l’horizon, les oiseaux, le ciel, les nuages, les arbres et les fleurs.
Ecrire plusieurs pages.
Pendant les quelques jours de pluie consécutifs, rassembler les plantes bien au milieu de la terrasse pour qu’elles puissent s’abreuver tout leur content.
Recevoir du courrier. Préparer des réponses.
Brosser les chats.
Bonheur du jour - Page 447
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Moisson.
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A ne pas dilapider.
Passer deux jours sans écouter les informations mais à lire de beaux articles de fond et de belles interviews de personnes qui ne parlent pas pour ne rien dire, dont Edgar Morin.
Ici, il dit : « L’arrivée de ce virus doit nous rappeler que l’incertitude reste un élément inexpugnable de la condition humaine. (…) Nous essayons de nous entourer d’un maximum de certitudes, mais vivre, c’est naviguer dans une mer d’incertitudes, à travers des îlots et des archipels de certitudes sur lesquels on se ravitaille… (…) « Attends-toi à l’inattendu. »
Là, il dit : « Cette crise nous pousse à nous interroger sur notre mode de vie, sur nos vrais besoins masqués dans les aliénations du quotidien »
Ou encore là : « …ce qui fait de nos vies provisoires nos seuls biens à ne pas dilapider. »