Se régaler de la lecture de Sagesse de l’herbe, d’Anne Le Maître. « Cette impression étrange d’avoir toujours grandi sur les chemins. » « Le voici, le Je suis du divin. » (en grec, Ego eimi) Toutes ces lignes sur le chêne et puis aussi sur l’orme. Avoir en soi de la ronce et de l’ortie. « Et quoi de mieux que le ciel ? »
Préparer des endives au jambon.
Aller au marché du Cours Lafayette prendre de la tapenade et des olives, de la coriandre aussi.
Marcher dans la forêt.
Ecrire plusieurs pages.
Ecouter (en partie) la folle journée de Nantes consacrée à Beethoven.
Bonheur du jour - Page 482
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Moisson.
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La poésie, socle de vie.
Ces quelques vers de Paul Eluard :
Au grand matin de l’absence la chute.
Les barques de tes yeux s’égarent
Dans la dentelle des disparitions
Le gouffre est dévoilé aux autres de l’éteindre
Les ombres que tu crées n’ont pas droit à la nuit