Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bonheur du jour - Page 530

  • La question du lundi : chambre avec vue.

    Quand on part en voyage et qu’on recherche une chambre d’hôtel, force est de constater que les prix des chambres « avec vue » sont plus élevés. Il faut donc peser le pour et le contre avant de choisir : plus cher, oui, mais « avec vue ». Or, dans une chambre d’hôtel, on n’est pas censé y rester puisqu’on est là pour visiter et on ne va donc pas perdre une minute entre quatre murs. L’important est que la chambre soit propre et confortable. Mais c’est bien aussi de pouvoir prendre son temps, le matin, en regardant la belle vue ou de venir se poser un peu dans la chambre pendant la journée, entre deux visites.

    La question se pose : faut-il préférer la chambre « avec vue » ou pas ? Qu’en pensez-vous ?

  • Une phrase à méditer : aider à respirer.

    Beaucoup de citations dans le Petit traité de bénévolence de Patrick Tudoret. On retient celle-ci, de celui qui compte tellement, Albert Camus :

    « J’ai rencontré dans l’histoire depuis que j’ai l’âge d’homme beaucoup de vainqueurs dont j’ai trouvé la face hideuse. Parce que j’y lisais la haine et la solitude. C’est qu’ils n’étaient rien quand ils n’étaient pas vainqueurs. Pour être seulement, il leur fallait tuer et asservir. Mais il est une autre race d’hommes qui nous aide à respirer, qui n’a jamais trouvé d’existence et de liberté que dans la liberté et le bonheur de tous et qui puise par conséquent jusque dans les défaites des raisons de vivre et d’aimer. Ceux-là, même vaincus, ne seront jamais solitaires. »


    Patrick Tudoret, Petit traité de bénévolence, page 150. Citation d’une conférence d’Albert Camus au Casal de Catalunya en 1951.