Middlemarch est désormais sur son étagère, avec Le moulin sur la Floss et Silas Marner. On y ajoutera prochainement Daniel Redonda (deux volumes) et si on peut les trouver d’occasion, Adam Bede et Les scènes de la vie du clergé. Désormais, on va se plonger dans L’autre George, de Mona Ozouf qu’il faut penser à rendre prochainement à la Médiathèque, et pour changer de George Eliot, commencer le dernier roman de Yoko Ogawa, Instantanés d'ambre, et terminer Né d'aucune femme de Franck Bouysse.
Mais revenons sur la lecture de ce Middlemarch fabuleux. On avait déjà retrouvé en grande partie, lors de la relecture du Moulin sur la Floss, la façon qu’on avait de lire du temps de l'adolescence : en se plongeant totalement dans l’œuvre, sans se rendre compte du jour qui baisse, sans plus rien entendre des bruits alentour, sans se souvenir des obligations domestiques comme penser à faire réchauffer le dîner et mettre la table avant que tout le monde ne rentre affamé. On avait aussi retrouvé cette façon de repartir en arrière pour ne rien rater car, tout à trac, un personnage nous interrogeait et on se demandait : « Mais qui c’est celui-là déjà ? », jusqu’à ce qu’on prenne l’habitude de noter le nom des personnages sur des feuilles volantes, bien souvent le dos d’enveloppes. - On se permet un aparté : ce ne fut que pour Dostoïevski, Tolstoï, Gogol, Gorki, ou Gontcharov qu’on prit la peine d’avoir un cahier de brouillon sur lequel on écrivit les noms des personnages. – Ainsi, pour Middlemarch avait-on, avant de le ranger, une foultitude de dos d’enveloppes présentant des noms et des noms et des noms, des prénoms et des prénoms, des titres, des indications de parenté, et des rajouts. Ainsi du Docteur Lydgate. On a d'abord écrit "Dr Lydgate" puis son prénom n'apparaissant qu'après, on l'a rajouté : Tertius... Ah, les prénoms et les noms des personnages de romans....
Bonheur du jour - Page 565
-
Un printemps avec George Eliot : Middlemarch, et autres romans dont la liste des personnages est longue.
-
La question du lundi : Le vomi des chats.
Ce sujet a été abordé sur ce blog il y a quelque jours dans des commentaires et, à la réflexion, on s’est dit qu’il pourrait donner lieu à une question intéressante, bien que certainement moins intéressante que les réponses qui y seront apportées.
Voilà. Tous ceux qui vivent avec des chats savent qu’ils vomissent. Parfois pour un rien (On demande à voix haute : « Mais qu’est-ce qu’il a ? » ou « Mais qu’est-ce que tu as, mon biquet ? »). Parfois à cause des poils (On prend alors la décision d’acheter des croquettes ad-hoc, et hors de prix). Parfois pour se purger après avoir fait un tour dans le jardin (ou dans les plantes vertes) ou après avoir avalé on ne sait quoi (On demande : « Mais qu’est-ce qu’il a avalé ? » ou « Mais qu’est-ce que tu as avalé, hein, mon biquet ? »). La question ne porte pas sur ce comportement spectaculaire et bruyant, souvent incompréhensible, générateur d’inquiétudes, mais sur le lieu de cette action. En effet, avec une autre blogueuse, nous avons constaté qu’ils vomissent sur les coussins, sur les chaussures et sur les dessus de lit, surtout quand ceux-ci sont tout propres. On peut rajouter que les descentes de lit et tout autre type de tapis les attirent également.
Voici donc la question du lundi : Mais pourquoi donc les chats vomissent-ils là et pas ailleurs ?