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Bonheur du jour - Page 562

  • L’espérance est verticale.

    Quand on a pu voir l’intérieur de Notre Dame de Paris, le constat était implacable quant à l’étendue des dégâts. Pourtant, au fond de la nef, une croix encore intacte, presque brillante dans toute cette suie.
    Quelles que soient les croyances des uns et des autres, elle symbolise ce qu’est l’espérance : rien n’est jamais totalement détruit. Il est peu probable qu’on puisse faire table rase après un drame, personnel ou collectif. Il faut poursuivre sa route à partir de ce qui reste, désormais si fragile. Et ce qui reste permet au regard de voir un peu plus loin et plus haut. Cette croix a au-dessus d’elle ce trou béant dans la voûte. De toute éternité, dans toutes les civilisations, les cultures, les croyances, c’est vers le ciel qu’on se tourne pour espérer, questionner, réfléchir. Car l’espérance est verticale.

  • Livres du matin, du sac à main, du soir

    Le matin, un grand livre relu sur les conseils de Mona Ozouf, invitée d’une émission politique sur France 5 il y a quelque temps : LTI, la langue du III° Reich, de Victor Klemperer. L’auteur y montre comment les esprits peuvent être détruits très facilement et très rapidement par la langue totalitaire.
    Dans le sac à main, L’autre George, de Mona Ozouf et Silas Marner, de George Eliot.
    Le soir, Le lambeau, de Philippe Lançon.
    Réserver à la Médiathèque le dernier roman policier d'Elizabeth George, La punition qu'elle mérite, et Venise à double tour, de Jean-Paul Kauffmann