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Bonheur du jour - Page 561

  • La question du lundi : écrire comme on parle, parler comme on écrit ?

    Dans son livre extraordinaire, LTI, la langue du III° Reich, Victor Klemperer présente les caractéristiques de la langue nazie et en explique les mécanismes. On comprend ainsi tous les rouages du totalitarisme dans sa manipulation des esprits (dans ce livre, il s’agit du totalitarisme nazi mais cela peut s’appliquer à d’autres totalitarismes). Deux de ces mécanismes ont fait écho avec certaines façons de s’exprimer devenues assez courantes dans notre société actuelle : la pauvreté du vocabulaire et l’absence de distinction entre le langage écrit et le langage parlé.
    On s’est souvenu alors avec un brin de nostalgie des remarques que les institutrices de l’école primaire écrivaient parfois dans la marge : « On n’écrit pas comme on parle. » et de ce qu’on passait souvent des heures merveilleuses à lire le dictionnaire.

    Avez-vous eu aussi ce genre de remarques à l’école ? Et avez-vous aimé utiliser le dictionnaire pour rechercher de nouveaux mots afin de mieux exprimer votre pensée ?

  • Moisson.

    En rentrant, il fait nuit, s’arrêter pour regarder la rade illuminée par la pleine lune : on se croirait en plein jour. Quelques crapauds coassent tranquillement. La mer clapote.
    Préparer des picis avec des asperges.
    Boire le café sur la terrasse en regardant les marguerites jaunes, les crassulas, les porcelaines, les gazanias, les menthes aux feuilles panachées, les pétunias, les asparagus, la lavande toupet et les herbes aromatiques dont on s’est largement servi pour la salade du jour.
    Faire la cat-sitter.
    Prendre le temps d’écouter quelqu’un qui a besoin de parler longuement. Lui servir un thé dans une belle tasse. S’asseoir tout près.