Après avoir emprunté un livre tout à fait pertinent, Tout s’accélère, de Gilles Vernet, prendre le temps de réfléchir au temps, justement.
On relève quelques phrases, ici ou là. En voici une : « les pauses ont disparu, chaque instant est mis à profit pour rattraper le temps perdu. » ; ou encore ces citations : Etienne Klein : « Nous ne vivons pas une accélération du temps, nous vivons une crise de la patience. » ; Paul Morand : « Que de temps perdu à gagner du temps. ».
C’est bien d’avoir trouvé ce livre à la Médiathèque. Il était posé là, sur la table, tout près de la porte, comme un rappel.
Ici, on pensait qu’on allait devoir rester tranquille un moment et puis, hop, qu’on repartirait, comme cela s’était passé déjà lors d’autres moments de jachère. Mais là, il s’agit d’entrer de plain-pied dans la patience.
Et vous, êtes-vous dans la patience ?
Bonheur du jour - Page 692
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La question du lundi : patience.
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Moisson.
Au marché, choisir parmi les bouquets vendus au profit du Téléthon par des élèves d'un CFA, les anémones parme.
Préparer plusieurs cartes de Noël qu'on postera quand, lundi, on ira chercher à la poste de jolis timbres.
Recevoir en cadeau deux si jolies lampes de chevet pour qu'on puisse bien voir quand on lit le soir ou le matin, c'est selon.
Faire des petits biscuits de Noël au gingembre.
Acheter un nouveau chapeau de pluie au magasin Coucou chez nous pour quand on pourra aller marcher le long de la corniche de Tamaris.
Garder près de soi Feuilles d'herbes, de Walt Whitman.
Commander à la librairie Charlemagne une biographie d'Emily Dickinson par Claire Malroux.
Puisqu'il faut rester le plus souvent possible tranquille, lire, lire, lire.