Lire le soir Au revoir Monsieur Friant de Philippe Claudel, livre venu jusqu’ici dans la hotte du Père Noël.
On le lit une première fois. Et on reste immobile, car le cinémascope de la mémoire s’est mis en marche et les images défilent ; saccadées ou accélérées ou ralenties ou en noir et blanc ou en couleurs, c’est selon.
On le feuillette et on relit quelques pages, en allant de la fin vers le début, ensuite du début vers la fin.
Puis on le relit intégralement. « … alors qu’elle songe en riant que la vie sera pour elle un grand bouquet de roses. »
Bonheur du jour - Page 799
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Le livre du soir : avec Philippe et Emile.
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La braderie à Monoprix.
Dès la descente du bateau, il s’agit de filer vite, et tout droit, via la rue d’Alger, pour monter vers le Monoprix : c’est la braderie. On y retrouve une amie très chère pour aller voir ce qu’il en est des pulls en cachemire repérés il y a belle lurette. On les tate, on les jauge, puis l’amie dit : « Celui-ci il est bien. Ce rose pâle, c’est doux. » Oui, il est joli et on s’y voit bien dedans. On calcule le prix, on réfléchit car si on le prend, il faudra enlever un pull de la commode. On le prend, allez. Puis, au milieu des portants, on continue à discuter un bon moment avant de se quitter en se faisant la bise et en se disant : « A bientôt. »