En lisant le bel ouvrage d’Emmanuelle Lambert, Giono furioso, elle cite ce « bleu baleine » que Giono a utilisé dans son œuvre, si expressif, auquel on repense parfois quand on regarde un paysage. Mais où donc Giono a-t-il écrit « bleu baleine » ? Une solution possible : le relire. En passant à la médiathèque, que voit-on justement sur une table, posé là ? Un roman de Giono, Un roi sans divertissement. On l’emprunte, pour éviter d’avoir à le chercher à la maison. Prenant le bateau pour aller balader, on le commence et, page 11 de l’édition Folio : « Le col de Menet, on le passe dans un tunnel qui est à peu près aussi carrossable qu’une vieille galerie de mine abandonnée et le versant du Diois sur lequel on débouche alors c’est un chaos de vagues monstrueuses bleu baleine … »
Ceci confirme que les livres sont bien vivants.
giono furioso
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Bleu baleine.
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Moisson.
Lire une première fois Giono furioso d’Emmanuelle Lambert avec une sorte d’avidité, puis le relire en faisant le point sur les livres de Giono qu’on a dans la bibliothèque, ceux qu’on n’a pas, ceux qu’on a lus, ceux qu’on n’a pas encore lus.
Préparer des lasagnes.
Balayer plusieurs matins de suite la terrasse que la tempête de ces derniers jours encombre de feuilles et de branchettes dont on ne sait pas vraiment d’où elles viennent.
Recevoir du courrier et s’installer au bureau en écoutant la 6ème symphonie de Beethoven pour y répondre.
Signer un B.A.T. (bon à tirer).