Apprendre à une jeune collègue à faire des augmentations au tricot car elle veut se faire un châle.
Apercevoir le premier amandier en fleurs.
Se faire une playlist avec toutes les sonates de Mozart.
Rapporter Le pays qu’habitait Einstein, d’Etienne Klein, à la Médiathèque, et en parler longuement avec la bibliothécaire.
Prendre le temps de regarder le ciel.
En faisant le ménage, changer les meubles de place et trouver le nouvel agencement très bien aussi.
Installer deux petits pots de narcisses sur le rebord de la fenêtre.
Racheter des timbres car cette semaine, on aura le temps de faire du courrier.
Faire des pommes au four.
Passer une étape.
le pays qu'habitait einstein
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Moisson.
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Indispensable Mozart.
On a toujours lu avec une grande attention la dernière page d’un livre et on a remarqué ceci : quand il s’agit d’un bon livre, ces lignes finales entraînent vers un nouvel ailleurs, et c’est ainsi qu’on suit le fil des choses. C’est le cas pour le livre d’Etienne Klein dont on a déjà parlé ici puisque la conclusion se fait sur la musique qu’Einstein aimait tant.
« Je pense souvent en musique. Je vis mes rêveries en musique. Je vois ma vie en termes de musique », disait-il en 1929.
Et on ne peut que s’émouvoir du soutien que Mozart a été pour lui. Il en aimait les sonates : « si pures, si belles » ; il en disait qu’elles étaient « le reflet de la beauté intérieure de l’univers ».
Alors, on écoute Mozart aussi, dans ce petit jour qui pointe.
Et on laisse partir ce livre vers de nouvelles rencontres.