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siou blanc

  • Moisson.

    Cueillir quelques citrons à même l'arbre dont les branches ploient sous les fruits.
    Constater sans crainte qu'on est de plus en plus lent.
    Signer le contrat d'édition proposé.
    Avoir une pré-commande pour ce livre, déjà, de la part de quelqu'un qu'on connaît depuis longtemps et en ressentir une grande émotion.
    Marcher à Siou Blanc, dans cet espace si sauvage et s'asseoir le dos contre un très vieux chêne pour contempler le ciel et écouter le vent qui se promène aussi.

  • Contemplation, du sol au ciel.

    Les parterres de crocus dans les sous-bois ; on ne peut dire pour certains à peine sortis de terre, s’ils seront mauves ou roses ; les autres, à la franche couleur, laissent admirer leurs pistils et leurs stigmates d’un jaune bien doré.
    Les houx dont certains ont gardé leurs drupes rouges que le soleil de février rend encore plus brillantes que les feuilles dentées qui piquent bien fort quand on en prend une pour la garder en souvenir dans le petit carnet noir ; on sait bien maintenant distinguer le houx du fragon.
    Les yeuses aux troncs tortueux, les pins aux écorces parfois étonnamment claires, les arbousiers aux feuilles fières ; quelques filaires ; les arbres, les arbres, les arbres.
    Les sentes qui vont et viennent, parfois recouvertes d’un épais tapis d’épines et de feuilles pour rendre le pas silencieux.
    Les vaches et leurs veaux ; calmes, tournant la tête pour regarder qui vient ; alors leurs cloches font ding ding.
    Les collines qui plongent et remontent au milieu des roches que le temps a sculpté en formes étonnantes.
    Le ciel, bleu. Sur une large dalle de pierre, simplement contempler le ciel. Un oiseau chante. Juste après, le vent se lève. Le souffle de l'oiseau ?