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  • Bonheur, amour et optimisme.

    Prendre le temps de regarder sur le site de l’INA le numéro 167 de l’émission Apostrophe consacrée à Camus et à Mauriac.

    Regarder uniquement la partie concernant Camus auquel on a pensé le matin même quand, en passant par le Fort Napoléon on a admiré, en ce jour de soleil éclatant, la mer parmi les pins :

    « la mer cuirassée d’argent. »
    Camus a écrit cela dans Noces.

    Puis aller prendre ce livre dans la bibliothèque. Le feuilleter.
    « Les yeux tentent vainement de saisir autre chose que des gouttes de lumière et de couleurs qui tremblent au bord des cils ».
    « Pour moi, devant ce monde, je ne veux pas mentir ni qu’on me mente ».

    On relit intégralement le texte Désert, qu’on avait marqué en en cornant toutes les pages, il y a si longtemps :
    « Mais pourtant, ce n’est pas là qu’il faudrait s’arrêter. Car il n’a pas été dit que le bonheur soit à toute force inséparable de l’optimisme. Il est lié à l’amour – ce qui n’est pas la même chose. »


  • Moisson.

    A la veille d’un jour gris, gris de plomb, faire la liste des moissons pour avoir la force de le repeindre en gris souris.

    Ecouter la belle émission de Frédéric Lodéon sur Jacqueline Dupré, disparue il y a tout juste trente ans.
    Porter son choix sur une vigne vierge, finalement, pour faire face à l’ipomée car son feuillage en automne est décidément tellement beau.
    Commencer à tricoter un pull blanc pour une amie.
    Réserver des places pour la prochaine conférence de Boris Cyrulnik.
    S’asseoir à la plage des Sablettes pour profiter du soleil d’automne, un après-midi et laisser le sable aller et venir entre les doigts.
    Traverser la rade en bateau pour aller au marché du Cours Lafayette et en ramener des chayottes, des haricots verts et de la tapenade aux câpres et aux anchois.
    Recevoir en cadeau une belle bruyère et la poser sur la table bleue, près de l’hibiscus et du romarin pour l’avoir ainsi et aussi sous les yeux quand, l’après-midi, on a devant soi le tableau offert par la fenêtre.
    Regarder le ciel, maintenant étoilé, le matin, quand on ouvre les volets.